| Le Corbeau et
         le Renard (Version
         particulière!)
         
          
         
         Vous savez
         tous ici comment finit la fable
         
         Du Renard et
         du Corbeau :
         
         “Que vous
         êtes joli, que vous me semblez beau”
         
         
         Dit le Renard
         d’un ton affable
         
         Au Corbeau qui
         soudain ne se sent plus de joie
         
         Et pour
         montrer sa belle voix
         
         Ouvre tout
         grand son bec et laisse choir sa proie,
         
         
         Le
         fromage.
         
         Le corbeau
         honteux et confus
         
         Jure, mais un
         peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.
         
         
         Et le renard,
         lui, comblé, prend la fuite. 
         
         
         * 
         
         
         Mais cette
         histoire a une suite,
         
         Laquelle suite
         en vérité
         
         Confirme la
         moralité
         
         Qu’avait
         donnée le fabuliste.
         
         Notre corbeau,
         par conséquent confus
         
         Mais surtout
         très vexé, s’en fut
         
         Voler un
         deuxième fromage
         
         Dont le fumet,
         à ce qu’on dit,
         
         Rapidement se
         répandit
         
         Dans le
         bocage.
         
         *
         
         
         Et voici de
         nouveau notre corbeau perché
         
         Et voici de
         nouveau le renard alléché
         
         
         Couvrant plus
         que jamais notre oiseau de louanges :
         
         
         “Corbeau, tu
         es beau comme un ange...
         
         Il nous faut
         rendre grâce aux Dieux
         
         D’avoir su te
         donner un chant si mélodieux
         
         Qu’il trouble
         la forêt et charme la colline.
         
         
         Comme ton aile
         est souple et que ta plume est fine.”
         
         
         Et patati, et
         patata...
         
         *
         
         
         Le corbeau,
         lui, fait le bêta ;
         
         Il laisse le
         renard s’épuiser en paroles,
         
         En
         bla-bla-bla, en fariboles.
         
         Puis, lorsque
         le renard a fini de parler,
         
         Le corbeau
         doucement se met à rigoler,
         
         Et prenant
         à témoin tous les hôtes du bois
         :
         
         Lui dit “Non,
         moi, mon vieux, on ne m’a pas deux fois...”
         
         
         Mais pour lui
         dire ça, il ouvre encore son bec
         
         
         Et floc... le
         deuxième fromage
         
         Vient
         s’écraser sur le feuillage.
         
         Et encore une
         fois le renard file avec.... 
         
          
         
         Moralité :
         
         Un vieux merle
         moqueur a donné son avis :
         
         "Quand on
         est con, c’est pour la vie".
         
         *
         
         Pierre-Jean
         Vaillard
 
            Dit au
           Théâtre des Deux-Anes à Paris. *** Version populaire 2006
 Le Corbac et le Goupil   Un pignouf de corbac sur un abri planqué
 S’envoyait par la fraise un coulant barraqué.
 
 Un goupil n’ayant eu qu’un cent d’clous pour bectance,
 
 S’en vint lui dégoiser un tantinet jactance :
 
 Salut, dab croasseur ! Lui bonnit-il d’autor.
 
 En disant qu’ t’es l’ plus beau, j’ai pas peur d’avoir tort !
 
 Si tu pousses la gueulante aussi bien qu’t’es nippé,
 
 T’es l’ mecton à la r’dresse des mectons du boicqué ! "
 
 A ces ragots guincheurs qui n’étaient pas mariolles,
 
 Le corbac lui balance le roulant par la fiolle.
 
 " Enlevé, c’est pesé, j’tai baisé, dit l’goupil.
 
 Fais bien gaffe aux p’tits gonzes qui t’la font à l’estoc,
 
 Et t’gazouillent par la couâne des bobards à l’esbroff. "
 
 AmicalementGilles
 http://www.lodace.net   
           ********  LE COQ ET LE
         RENARD  Il
         était une fois un coq et un renard très
         intelligents.
         
         Le coq sortit
         se promener hors du village.
         
         Il rencontra
         le renard.
         
          
         
         Dès
         qu’il vit le renard, il grimpa en haut de
         l’arbre.
         
          
         
         Le renard vit
         le coq et lui dit : “Ne t’en va pas, n’aie pas
         peur.
         
         Maintenant il
         y a une loi qui dit que nous sommes tous
         frères.”
         
          
         
         Du haut de
         l’arbre, le coq dit : “D’accord, c’est très
         bien.
         
         Attends donc
         un peu (puisque cette loi est sortie),
         
         
         car voici
         venir au loin une bande de chiens.” 
         
         
         Le renard dit
         “Adieu, adieu, frère, je suis
         pressé.”
         
         Et il
         s’enfuit.
         
         *
         
         
         Benta GIL
         
         
         Le parfum de la terre
         à “La pensée sauvage”.
         
         *******
         
         
         Quand les hommes vivront
         d'amour
         
         Il n'y aura plus de
         misère,
         
         Les soldats seront
         troubadours,
         
         ( la chanson
         ajoute!)
         
         Mais nous nous serons
         morts mon frère!
         
         Raymond LEVESQUES (
         Québec )  On trouve, dans
         l'apocalypse de Jean, un passage où il est dit,
         qu'à la fin des temps, le lion et l'agneau
         cohabiteraient!!! En l'état actuel des conflits et de
         la violence, il n'y aurait ainsi aucun risque!!! Nous ne
         pouvons accorder crédit aux sectes qui nous
         prédisent une fin du monde proche en s'appuyant sur
         d'autres passages!!!! Il est peut-être utile de rappeler ici que le mot
         Apocalypse veut dire REVELATION"!
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