| LES AMIS DE
         PIERROT ( SEVRA )  Colchiques dans les
         prés, Fleurissent, fleurissent,
 Colchiques dans les prés,
 C'est la fin de l'été.
         
         
         La feuille
         d'automne,
 Emportée par le vent,
 En ronde monotone,
 Tombe en tourbilonnant!
         
         Nuage dans le ciel
 S'étire, s'étire
 Nuage dans le ciel
 S'étire comme une aile.
         
         La feuille d'automne
 Emportée par le vent
 En ronde monotone
 Tombe en tourbillonnant
  MARIE
         
          
         
         Chatoyer
         
          
         
          
         
         Evanescente
         pensée, chatoyante
         
         Je te retiens
         encore un peu
         
         Reste sous mon
         aile de ciel bleu
         
         Fais briller
         ce corps d'émotion lente.
         
          
         
         Evanescent
         regard, chatoyant
         
         Je te retiens
         de mes yeux
         
         Reste
         gravé sur cet iris radieux
         
         Fais vibrer
         mon esprit de ton scintillement.
         
          
         
         Evanescente
         image, chatoyante
         
         Je t'attache
         de mes cheveux
         
         Reste
         tressée telle une fleur d'amoureux
         
         
         Fais surgir
         devant moi ta sente...
         
          
         
         J'étends la main, il n'y a
         rien
         
         Vide et
         froidure d'une nuit.
         
         Mais en ce
         silence déjà tu luis
         
         Lointaine
         étoile du matin.
         
          
         
         LOUISE 
         
          
         
         La
         libellule
         
          
         
          
         
         C'est la
         saison des rêves
         
         Au-dessus de
         mon lagon
         
         Translucide
         comme la sève
         
         D'un bois
         précieux et bon.
         
          
         
         C'est
         l'entrée d'une grande maison
         
         Si petite dans
         la prunelle des yeux.
         
         Un cil rythme
         une chanson
         
         Comme les
         ailes d'une libellule bleu.
         
          
         
         Temps onirique
         des illusions
         
         Ma foi se
         disperse et voltige.
         
         Dans ma main
         la clef d'une chanson
         
         Mille fois
         répétée au bout d'une tige.
         
         
          
         
         Je suis au
         bout de la course
         
         Bel enfant,  Mes ailes
         n'ont plus de force 
         
         A
         présent...
         
          
         
         Dors!
         
         
          
         
         Savra
         
         ©   |