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         Un beau jour, ou peut-être une
         nuit,
         
         Près d'un lac je m'étais
         endormie,
         
         Quand soudain, semblant crever le
         ciel,
         
         Et venant de nulle part,
         
         
         Surgit un aigle noir,
         
         
          
         
         Lentement, les ailes
         déployées,
         
         Lentement, je le vis tournoyer,
         
         
         Près de moi, dans un bruissement
         d'ailes,
         
         Comme tombé du ciel,
         
         
         L'oiseau vint se poser,
         
         
          
         
         Il avait les yeux couleur rubis,
         
         
         Et des plumes couleur de la nuit,
         
         
         A son front brillant de mille
         feux,
         
         L'oiseau roi couronné,
         
         
         Portait un diamant bleu,
         
         
          
         
         De son bec il a touché ma
         joue,
         
         Dans ma main il a glissé son
         cou,
         
         C'est alors que je l'ai reconnu,
         
         
         Surgissant du passé,
         
         
         Il m'était revenu,
         
         
          
         
         Dis l'oiseau, ô dis,
         emmène-moi,
         
         Retournons au pays d'autrefois,
         
         
         Comme avant, dans mes rêves
         d'enfant,
         
         Pour cueillir en tremblant,
         
         
         Des étoiles, des
         étoiles,
         
          
         
         Comme avant, dans mes rêves
         d'enfant,
         
         Comme avant, sur un nuage blanc,
         
         
         Comme avant, allumer le soleil,
         
         
         Etre faiseur de pluie,
         
         
         Et faire des merveilles,
         
         
          
         
         L'aigle noir dans un bruissement
         d'ailes,
         
         Prit son vol pour regagner le
         ciel.
         
          
         
         Un beau jour, ou peut-être une
         nuit,
         
         Près d'un lac, je m'étais
         endormie,
         
         Quand soudain, semblant crever le
         ciel,
         
         Et venant de nulle part,
         
         
         Surgit un aigle noir.
         
         
          
         
         Un beau jour, une nuit,
         
         
         Près d'un lac, endormie,
         
         
         Quand soudain,
         
         Il venait de nulle part,
         
         
         Il surgit, l'aigle noir...
         
         
         Barbara
         
         *
         
          
         
         Quatre plumes couleur de la nuit
         
         
         Une larme ou peut-être un
         rubis
         
         J'avais froid, il ne me restait
         rien
         
         L'oiseau m'avait laissé(e) Seul(e) avec mon chagrin...
                  Cliquez sur l'image ci-dessus pour goûter un excellent diaporama!!!  ***Il
         reviendra...
         
         
         Comme
         avant, au temps de mon enfance,
         
         Sur un
         tapis de voiles,
         
         Comme une
         transcendance,
         
         Descendue
         des étoiles. 
         
         L'Ami
         Pierrot ***   ATTENDEZ QUE MA JOIE REVIENNE 
          Attendez 
            que ma joie revienneEt que se meure le souvenir
 De cet amour de tant de peine
 Qui n'en finit pas de mourir.
 Avant de me dire je t'aime,
 Avant que je puisse vous le dire,
 Attendez que ma joie revienne,
 Qu'au matin je puisse sourire.
 
 Laissez-moi. Le chagrin m'emporte
 Et je vogue sur mon délire.
 Laissez-moi. Ouvrez cette porte.
 Laissez-moi. Je vais revenir.
 J'attendrai que ma joie revienne
 Et que soit mort le souvenir
 De cet amour de tant de peine
 Pour lequel j'ai voulu mourir.
 J'attendrai que ma joie revienne,
 Qu'au matin je puisse sourire,
 Que le vent ait séché ma peine
 Et la nuit calmé mon délire.
 
 Il est, paraît-il, un rivage
 Où l'on guérit du mal d'aimer.
 Les amours mortes y font naufrage,
 Epaves mortes du passé.
 Si tu veux que ma joie revienne,
 Qu'au matin, je puisse sourire
 Vers ce pays où meurt la peine,
 Je t'en prie, laisse-moi partir.
 Il faut de mes amours anciennes
 Que périsse le souvenir
 Pour que, libérée de ma chaîne,
 Vers toi, je puisse revenir.
 
 Alors, je t'en fais la promesse,
 Ensemble nous irons cueillir
 Au jardin fou de la tendresse
 La fleur d'amour qui va s'ouvrir
 Mais c'est trop tôt pour dire je t'aime,
 Trop tôt pour te l'entendre dire.
 La voix que j'entends, c'est la sienne.
 Ils sont vivants, mes souvenirs.
 Pardonne-moi : c'est lui que j'aime.
 Le passé ne veut pas mourir.
 Barbara *******  |