|   VAGABONDAGES   
 VOYAGES
 ***
 “Le bout du monde et le fond du jardin contiennent 
        la même quantité de merveilles. "Christian Bobin
 *** Le 
          rêve est une suite d'instants volubiles qui émaillent une 
          vie...comme ces vêtements usés qu'on a porté un moment
 et dont il faut se séparer à regret
 pour se vêtir d'une peau nouvelle à chaque deuil de l'ancienne!
 Cette suite de vécus, apparemment envolés,
 laisse à jamais sa marque de fabrique au plus intime de chacun.
 On se souvient toujours de nos grandes envolées..
 le rêve nous conduit plus au loin à chaque fois!
 Pierfetz©  
            LE 
              REVE EST NOTRE APESANTEUR* La 
              lumière artificielle est une avancée qui facilite 
              nos déplacements et nos éblouissements festifs, sans 
              cesse recommencés ... L'émerveillement nous vient d'un ailleurs qui nous dépasse 
              mais nous réconforte de l'intérieur.
 Pierfetz 
              ©  *  Le 
              soleil éblouit sur les coups de midi....A la tombée du jour, quand les ombres s'estompent,
 le ciel évapore ses derniers fards étincelants et 
              la nuit se profile
 comme une fin de vie....
 C'est alors qu'apparaissent des miriades d'étoiles....
 Le recul de la finitude vers un monde sans limites ni fin!
 Peut-être l'essentiel, dans un Univers épuré 
              et lumineux à la fois..."
 Pierfetz 
              ©   
              
                
                  
                    * « Il y a nous... 
        les prophètes de la bonne parole, les abonnés au verbe divin, les « filous » de la parole 
        annoncée.
 L'art est prophétie. L'art est parole donnée
 et par là, amour sans condition...
 Il ne trace de chemin mais ouvre les portes
 comme l'allumeur de réverbère du Petit Prince...
 Mais l'art ne ferme jamais le réverbère ainsi la route est toujours illuminée...
 Et quand je partirai pour un sentier d'ombre,
 ce sera encore pour y allumer le chemin ,
 et quelqu'un d'autre viendra prendre ma place
 dans les rangs de cette humanité en marche...
 De telle sorte que l'humanité ne soit jamais sans lumière... 
        »
 Yves Drolet©Poète québécois contemporain et mon ami 
        correspondant de poésie!
 *** 
         ULYSSE ET PENELOPE
 
 Pénélope effilait, chaque soir, la 
        tapisserie de son attente,
 en espérant le retour d'Ulysse...
 L'ouvrage semblait parfois bien compromis
 et pourtant elle pensait son espoir retrouvé,
 après un itinéraire "par de longs chemins détournés"!
 Mais rien n'est jamais simple sur les chemins de la vie.
 On ne démêle pas facilement un écheveau embrouillé.
 La patience obstinée reste de mise pour demêler les bons 
        fils
 au risque de n'en tirer rapidement qu'un seul
 en resserrant des noeuds à jamais bloqués!
 Habitués à regarder l'envers de la vie,
 nous percevons mal les symboles merveilleux,
 dans l'enchevêtrement des fils, au dos de l'étoffe.
 Il nous faut retourner passionnément l'ouvrage
 pour nous en révéler le vrai visage et comprendre le message 
        décrypté.
 Le revers, négatif d'une image floue, devient réalité
 baignée au révélateur de notre imaginaire inconscient 
        ...
 Imaginaire plus créateur
 que le savoir conscient de nos analyses raisonnables...
 Il faut beaucoup d'amour et de compréhension pour sortir de son 
        "moi"
 et s'imprégner doucement de cette beauté qui ravit et dérange 
        à la fois,
 sans en couper le moindre fil de l'envers qui ne se révèle 
        qu'à l'endroit.
 Le canevas peut paraître bizarre si l'on ne le regarde pas du bon 
        côté .
 Le châle s'effiloche vite si l'on en tire quelques mailles
 que l'on juge inutiles !
 Il faut s'en vêtir avec discernement et délicatesse,
 tant l'étoffe est de beauté fragile.
 Etoffe ravaudée par l'usure du temps et ses passages clairs-obscurs.
 Pierfetz ©  VIDEO" 
        CANEVAS"
 *** ***** LE VOYAGE 
 Le bateau ivre – J.L.«L’Action est la soeur du Rêve, j’ai épousé 
        l’action»
 A.Rimbaud.
 Avec Rimbaud et nos contemporains surmenés, la Poésie a 
        été abandonnée.
 Arthur Rimbaud a terminé sa vie misérablement, après 
        avoir choisi
 l’action et le commercial que le poète génial n’a 
        pu assurer par la suite…
 Arthur est l’image de notre modernité, plus soucieuse de 
        s’embarquer,
 dangereusement, sur le bateau ivre de l’avoir et du profit, que 
        de goûter le «Carpe Diem» de Socrate.
 Ulysse est parti, lui aussi, naviguer sur des chemins moins fréquentés 
        au risque de ne plus retrouver Pénélope.
 L’enfant prodigue, disparu puis repenti, a retrouvé avec 
        bonheur, sa famille.
 «Auprès de mon arbre, je vivais heureux» chantait Brassens.
 Voyageons en toute liberté poétique dans les songes et la 
        contemplation,
 mais notre action n’en sera que plus forte si nous gardons les pieds 
        sur terre,
 Le bonheur est dans un pré qu’on s’est aménagé 
        à temps, dans le domaine du possible
 Ce n’est pas le diable qui fait pousser les nénuphars dans 
        les marais!
 Pierfetz ©
 Extrait de mon recueil "LA CLEF DES SONGES" 
        ( page 120) *** LE VOYAGE
 L'important n'est pas seulement le but, mais le 
        voyage...P.F.
 *
  «Toute ma vie je me suis promené, 
        et j’ai également voyagé;la différence entre les deux étant que l’on se promène 
        pour se distraire, tandis que l’on voyage pour s’épanouir.»
 Hilaire Belloc
 *** « Une fois que vous vous rendez compte que le chemin est le but 
        et que vous êtes toujours sur le chemin,pour ne pas atteindre un but, mais pour apprécier sa beauté 
        et sa sagesse,
 la vie cesse d'être une tâche et devient naturelle et simple, 
        une extase en elle-même. »
 Sri Nisargadatta Maharaj
 ******* Les voyages formeraient la jeunesse? "Etre dans ce monde sans être de ce monde" Pamphlet "TRANSFORMATION" ***** 
 Parfois les voyages se transforment en cauchemard 
        ! Clandestins, employés sans 
        papiers ... ou délestés, par force,de leur identité... 
         
   Lilas rêveurs
 
 ...Leurs regards s'étaient croisés un jour qu'il passait 
        dans la rue...
 Elle lui avait fait 
        un geste d'appel du haut de sa prison, une chambre de bonne  où elle était 
        séquestrée sans horizon autre que les vieux toits croulants 
        de sa ruelle.  Depuis qu'elle était arrivée 
        secrètement en France pour y trouver du travail, elle ne sortait 
        jamais...Ses patrons, hauts fonctionnaires, l'employaient pour un salaire de misère, 
        comme bonne à tout faire.
 On lui avait retiré ses papiers d'identité pour mieux la 
        garder !
 Laïka rêvait au prince charmant, 
        dans les vieux romans qu'elle retirait en cachette de la bibliothèque 
        de Madame...  ...Boris passait de plus en plus souvent 
        aux heures où Laïka prenait quelque repos dans sa chambrette 
        mansardée !!!  ...Il se hasarda un jour à sonner 
        au grand portique de la vieille demeure, après remarqué 
        l'absence des maîtres de la résidence !!!  ...Boris s'était caché derrière 
        un énorme bouquet de lilas qu'il avait cueilli dans le jardin du 
        square tout proche !!! Il déposa le bouquet dans lequel il avait glissé des baisers 
        de soleil et des étoiles de lune... Des écrits d'aurore 
        et de crépuscule...
 ...Depuis ce jour mémorable, la 
        lucarne de la vieille mansarde s'était entrouverte pour y laisser 
        passer ce printemps blanc et lilas, symbole des joies et des peines de 
        nos deux amoureux toujours séparés...
 Boris se promenait libre dans le square de lilas pétillants de 
        lumière, mais seul, à guetter le regard de son rêve.
 Laïka avait la fenêtre de son 
        horizon cassé, mais sa prison mansardée s'était transformée 
        en un jardin blanc et lilas. Boris partit au loin, comme Ulysse, occuper ses vacances d’étudiant, 
        oubliant, pour un tempszz son amie, dépressive.
 A son retour, il ne trouva qu’une lucarne fermée. L’automne 
        ne préparerait plus son printemps.
 * Étendue sur son matelas, à 
        même le sol, Laïka s'était endormie dans un ciel de 
        rêve, enivrée par un environnement aux senteurs de lilas 
        !  Quand on l'a retrouvée, sans souffle, 
        elle avait encore un sourire printanier blanc et lilas, tout comme le 
        bouquet de sa vie !  L’histoire est 
        inspirée de faits réels...vécus au XXIème 
        siècle par une clandestine employée à Paris par un 
        couple d'ambassade étrangère.L’affaire fit grand bruit dans la presse ; l’instant d’un 
        sombre orage.
 
 Pierfetz©
 ****** La dernière journée de vie 
        d'un itinérant (sdf) - (Extraits)  Sur une idée originale de Bô 
        Na ( Québec 2005)
 
 
 
 Il y a des hommes qui préfèrent la 
          solitude... pour vivre davantage
 leurs propres remords et leur propre tristesse.
 Hugo Pratt
 
 * .....C’était un beau 
        matin de printemps. Un de ces matins où il semble que tous les 
        espoirs sont permis. Pourtant, pour Roger Gagnon, tous les espoirs s’étaient 
        envolés lorsqu’il s’était retrouvé la 
        veille à la fin de son quart de travail dans le bureau du contremaître 
        qui lui avait annoncé qu’il était congédié. 
        Il avait eu beau implorer qu’on lui accorde un sursis en rappelant 
        que sa jeune femme attendait leur premier enfant, rien n’y avait 
        fait et il s’était retrouvé dans la rue avec le maigre 
        chèque de sa dernière paie. En rentrant chez lui, il avait 
        retrouvé sa petite femme qui comme à son habitude lui avait 
        mijoté un bon plat qui embaumait leur petit appartement. Il ne 
        lui avait rien dit ni au souper ni pendant la soirée. Avant d’aller 
        au lit, il l’embrassa plus tendrement que d’habitude.Du bout des lèvres, il posa un baiser sur le ventre arrondi de 
        sa femme. Il n’avait pas fermé l’œil de la nuit 
        et avait pris sa décision aux petites heures du matin.
 Tout serait mieux ainsi, s’était-il dit. Sa femme et leur 
        futur enfant n’aurait jamais à rougir de lui. Il s’était 
        levé sans faire de bruit... .
 *
 ...Sylvain Gagnon, jeune avocat arriviste et assoiffé de succès, 
        s’arrêta à une intersection pour vérifier le 
        nom des rues où il se trouvait. Il vérifia les noms sur 
        un bout de papier qu’il tira de sa poche et poursuivit son chemin. 
        Il aurait voulu chasser les images qui lui venaient en tête. Impossible 
        pourtant de leur échapper. Il revoyait son enfance triste et solitaire 
        auprès d’une mère pauvre et dépressive qui 
        avait dû l’élever seule. Cette même mère 
        était décédée il y a près de deux ans. 
        Ces images, il avait tout fait pour les chasser et voilà pourtant 
        qu’elles le rattrapaient aujourd’hui. Il n’aurait jamais 
        dû décrocher le téléphone ce matin là 
        pour entendre une voix anonyme de policier lui dire qu’on avait 
        retrouvé le corps d’un homme qui avait sur lui son nom et 
        son numéro de téléphone. D’un seul coup, tout 
        le passé le rattrapait. Un passé qu’il avait voulu 
        fuir plus que tout au monde. En s’engageant dans la ruelle étroite, 
        il aperçût un clochard immobile étendu près 
        d’un amas de carton qui avait dû lui servir d’abri. 
        Près du corps inerte de l’homme, deux policiers l’attendaient. 
        Après avoir vérifié son identité, un des policiers 
        lui tendit un bout de papier où il déchiffra ces quelques 
        mots écrits d’une main malhabile : « Je m’appelle 
        Roger Gagnon. J’ai cinquante ans.
 Je n’ai plus personne au monde à part un fils que je n’ai 
        jamais vu. S’il devait m’arriver quelque chose, vous pouvez 
        le rejoindre au numéro suivant… »
 La main de Sylvain Gagnon se mit à trembler quand il reconnu son 
        propre nom et son numéro de téléphone à la 
        fin du message...
 
 Pierfetz© * Cette nouvelle inédite a été 
        écrite en 2005. Pierfetz y a participé avec ses amis d'un 
        atelier francophone international d'écriture " Saison des 
        Poètes"Une série d'abandons et de décès n'a pas permis l'édition 
        de cette nouvelle bien significative des plaies de notre temps!
 
 
 Mes amis de "LA SAISON DES POETES" «Le poète habille les mots d'or et de lumière, et 
        se les approprie pour en faire des perles de coeur.»
 Renée-Jeanne
 «Je me suis inventé poète pour que mes mots durent 
        une éternité de moi à vous.»
 Bô Na (Québec)
 «Les fleurs sont toutes belles et encensent les pensées pour 
        leur permettre de s'élever plus haut, toujours plus haut. L'Amour, 
        lui, est le pavot du coeur.»
  Eloix (Québec) «La poésie est un peu le reflet de notre intérieur, 
        ou tout du moins de ce que nous voulons montrer consciemment ou inconsciemment. 
        C’est le cœur mis à nu, qui valse entre l'imaginaire 
        et la réalité.»
 Pascal
 «Il est venu, il a vu, il a décidé de rester. Alors 
        j'ai mis mon chapeau et j'ai repris la route des étoiles. Un jour, 
        à mon tour, je reviendrai. Je regarderai et si vous le voulez bien 
        j'amènerai avec moi toutes ces étoiles que je garde en mon 
        coeur depuis toujours... »Yves (Canada)
 
 «L'amour est la réjouissance de la chair habitée 
        par l'absence.»  Ode(Québec) «Je crois plus au pouvoir de l'Amour qu'à l'amour du pouvoir, 
        au bonheur d'Être plus qu'au plaisir de l'Avoir»
  Pierre Fetzer (Pierfetz) «Le vent ramène l'écho lointain d'un passé 
        qui est pourtant toujours bien proche.»
  Jacques (Belgique) «Un "blanc", un "silence" parle mieux qu'un 
        mot, car un "mot" est déjà écrit, "figé", 
        alors qu'un "silence" peut dire ce qu'il veut...»
  Robert  «Les mots sont intimes, toujours... même quand ils semblent 
        s'éloigner de soi, c'est pour mieux y revenir...Il disent mais ne racontent pas, il sont souvent fictions ou rêves, 
        car bien au-delà des mots, c'est l'écriture elle-même 
        qui est intime.»
  Régine 
 
 *****
 Il y a des voyages qui ne sont qu'abandons! 
 LE VOYAGE DE 
        LA CAPRICIEUSE"Lettre 
        d'abandon" suivie de "Heureux qui comme Ulysse"
 ***** 
 La Nostalgie?Une petite fille m'a permis d'en donner une définition:
 < C'EST L'AMOUR QUI RESTE >
 
 ******
 Tu sais ce qu'est la mélancolie?Tu as déjà vu une éclipse?
 Eh bien c'est çà: la lune qui glisse devant le coeur,
 et le coeur qui ne donne plus sa lumière.
 Christian BOBIN( La folle allure)
 ***** 
 LE VOYAGE IMMOBILE Voyager au loin, autour de notre belle 
        planète bleue... C'est un rêve de jeunesse que nous portons 
        tous en nous jusqu'à la fin de notre périple terrestre.Une aspiration démesurée qui remonte le fleuve de notre 
        vie comme un saumon en nouvel ensemencement.
 Il nous est arrivé, parfois, de penser que nous avions déjà 
        fait ou que nous pourrions faire ce voyage dans une autre vie, comme dans 
        un brouillard d'altitude découvert récemment au rêve 
        d'une rencontre. Certains pensent même que nous prenons le relais 
        d'un chemin parcouru par nos aïeux.
 L'Alchimiste devait-il aller jusqu'aux pyramides pour comprendre que son 
        trésor était chez lui, en Andalousie?
 Ulysse est revenu "vivre entre ses parents le reste de son âge", 
        après avoir navigué longtemps au risque de ne plus retrouver 
        Pénélope.
 Que penser du "Voyage autour de la Terre" décrit avec 
        tant de détails et de vraisemblance par Jules Vernes ?
 
 Le rêve est notre apesanteur et permet le 
        "voyage immobile".
 Nous découvrons que la vie est courte et nous croyons souvent que, 
        pour accéder à cette maturité d'esprit, il est nécessaire 
        de s'évader au loin en goûtant plus vite la joie enivrante 
        du voyage. Et pourtant le voyage immobile de la Poésie "immaginative" 
        permet de vivre mieux dans des bouquets d'étoiles.
 Il suffit d'arrêter notre course, inconsidèrée et 
        démesurée sous l'influence du quotidien rentabilisé 
        des affaires matérielles.
 L'essentiel, invisible aux yeux, demande un arrêt nécessaire 
        pour écouter le rire du petit Prince, tirant l'eau de son puits.
 Après la boulimie des voyages proposés par nos contemporains, 
        il m'a fallu remiser l'attelage, rentrer bien seul, à pieds, chez 
        moi.
 Ne plus trotter comme autrefois...Quand on est vieux, on va plus lentement, 
        mais on perçoit mieux tout ce qui nous échappait auparavant. 
        La récolte est à ce prix.
 Notre disponibilité peut nous grandir, si nous quittons notre chambre 
        noire pour goûter la lumière d'un "voyage immobile".
 Ce voyage reste à notre portée si nous savons récolter 
        les feuilles de l'été au beau printemps de l'hiver, dans 
        un automne flamboyant. l'imaginaire donne au vieux sage, à l'ermite, 
        au moine "éveillé", une puissnace supérieure 
        de connaissance alimentée par l'écoute et la vision partagée 
        de tous les voyageurs qu'il accueille.
 
 Me voici arrivé au "voyage immobile" d'un moine célèbre 
        du XIII ème siècle Le moine RICHER avait peu voyagé,mais 
        il connaissait, à la perfection, toutes les civilisations méditerranéennes 
        et leur histoire. Les empereurs, les rois, les princes n'ont pas beaucoup 
        de secrets dans ses "CHRONIQUES" conservées dans de nombreux 
        manuscrits. La plus ancienne "CHRONIQUE"( XIIIème siècle) 
        se trouve conservée à la Bibliothèque Nationale de 
        France.
 Devenu voyageur immobile, lucide et clairvoyant, le moine RICHER avait 
        reçu et accueilli à l'Abbaye de Senones et au centre des 
        Abbayes de ma Croix Monastique des Vosges, une foule de Passeurs du savoir 
        de son temps. Ils lui avaient apporté chacun leur expérience 
        de ressentis dans leurs voyages.
 Voltaire, au XVIII ème siècle, a séjourné 
        une année aux côtés de Don Calmet pour les consulter.
 Je terminerai mon propos par une histoire authentique* qui nous situe 
        bien l'apport de ce voyage immobile!
 L'âme s'exprime mieux par la pensée de" l'immobile éveillé" 
        au contact de l'humanité des autres.
 
 Pierfetz ©
 * Un groupe d'Arborigènes australiens s'avançait 
        un jour dans un paysage aride, en compagnie d'un éthnologue. Celui-ci 
        remarqua qu'ils s'arrêtaient de temps en temps et plus ou moins 
        longtemps. L'éthnologue en demanda les raisons. "C'est très 
        simple répondirent-ils. Nous attendons nos âmes..."Celles-ci s'arrêtaient en chemin pour regarder, sentir, écouter 
        quelquechose qui échappait au corps. Il fallait les attendre pour 
        écouter l'âme du monde.
 * Le voyage immobile est un texte publié, parmi d'autres, 
        dans la revue nationale "RENCONTRES Artistiques et Littéraires" 
        ( Prix de la Presse poétique 2014) ****** Le voyage, comme l'amour, représente une tentative 
       pour transformer un rêve en réalité.  Alain de Botton (Romancier anglais) 
 Idéogramme de l'Amour L'important est d'aimer, au grand large, au-delà 
        des flux et des reflux.Nous n'avons rien d'autre mieux à faire que d'aimer sur cette terre 
        !
 VIDEO 
        VOYAGE INITIATIQUE
 Frédéric Lenoir et son livre " L'âme du monde"
 (Mettre toujours le plein écran 
        pour les vidéos) **** VIDEO VOYAGE 
        EN TRAIN Grand Corps malade **** PARTIRPage 74 du recueil "La Clef des Songes"
 Page poème "PARTIR" Le Mythe de la Nouveauté Le mythe de la nouveauté qui pourrait tout arranger... Il y a des moments sans doute où l'on peut croire 
        que faire du neuf est la seule solution. J'ai vibré, un temps, à cette idée 
        du changement, mais je me rends compte que c'est un leurre ! Que ce soit en religion, en politique où les retours 
        en arrière sont monnaie courante... et même dans la vie personnelle. On ne change pas l'orientation de sa vie en décrétant 
        le changement. Ce qui est ancré persiste.Je plains ceux qui partent sur un coup de tête et découvrent 
        qu'ils ont emporté leurs problèmes avec eux.
 Il me semble que l'on peut corriger progressivement une 
        trajectoire, renforcer un point faible, réparer une avarie.... Si on m'avait dit cela quand j'avais vingt ans, j'aurais 
        bondi, pensant avoir la maîtrise de tout.Aujourd'hui, je crois que l'on accède peu à peu à 
        une plus grande sagesse en se laissant guider par l'Esprit et en gardant 
        l'Espérance.
 J'avais bien aimé l'image que Th. de Chardin donne 
        de l'évolution de l'humanité... " Mouvement montant , repassant sans cesse aux mêmes 
        points, tout en ayant pris de la hauteur à chaque fois. Il y a du neuf mais en quantité minime... c'est 
        ce neuf que nous voulons voir en oubliant tout le reste". Marie Laure  PARTIR??? VIDEO "LE DEVERSOIR" La vie n'est pas attendre,Elle ne s'arrête pas
 De monter et descendre
 De l'éveil au trépas.
 (Lire ci-dessus la citation de Th. de Chardin) ******
 PETITS VOYAGES DE REVE EN DIAPORAMAS
 
   MES VOSGES: GERARDMER
 (Guy VOIRIN)
 VAGABONDAGES D'AUTREFOIS EN VOSGES Le Tramway de La Schlucht
 "NOS 
        LACS"( Chapitre VI - N°4)
 " 
        MERE NATURE"( Chapitre VI - N°6)
 "VIE"( Chapitre VI - N°5)
 " LE MONDE EST BEAU"( Chapitre VI - N°3)
 L'UNIVERS MAJESTUEUX( Vu de Hubble)
 
 *****
 |