|  MON
         COURRIER
         
          
         
         Propos d'automne
         
         L'envoi d'un ancien poème de Pierrot
         a-t-il déclanché toutes les perlesqui
         suivent? - C'est tout simplement la magie nostalgique des
         automnes!!
         
         Il crachise ...
 Tout pourrit en terre sous mille feuilles
 Noir de Chine, lavés délavés,
 L'automne est en deuil.
 
 Qui pourrait croire un seul instant
 Que déjà le bourgeon attend,
 Prêt à s'enfeuiller à nouveau,
 Pollen en l'air, pétales dans l'eau. 
         
         
         La vie sans cesse recommence,
 Les herbes folles à travers prés,
 L'été a passé le relais.
 A tous les temps, dans le même sens.
 Temps mélancolie, temps malheur,
 Temps craché et aussi temps moqueur,
 Elixir de joie, temps bonheur,
 A déguster avec fureur !
         
         P.F.© 
         
         ****
         
         Oui il faut déguster le temps
         bonheur, car il ne dure que ce que dure la
         rose...
         
         Ode
         
         ****
         
          
         
         Et aussi les orchidées poussent sur
         le bois pourri... c'est ainsi
         
         et le lotus dans les eaux stagnantes... mais
         oui
         
         et l'amour même dans la confusion des
         villes inhumaines
         
         et la paix au coeur même des champs de
         bataille
         
         Le printemps est partout en toute saison,
         jusque dans le tanin des feuilles d'automne!
         
         
         Merci Pierre !
         
         Martine
         
         *****
         
         Votre visage inconnu a visité mes
         rêves
         
         Rencontre d'une nuit, à l'automne de
         mes printemps
         
         Au rendez-vous des amours condamnées,
         brèves
         
         Celles qui laissent cicatrices et souvenirs
         du temps.
         
         Ode
 Extrait de "VISAGE"
 http://zodode.5.50megs.com/visage.htm
         
         ******
  Le temps est devenu maussade. On n'entend plus guère les oiseaux.
 Pas grand monde sous les arcades,
 Partout on rentre les troupeaux.
         
         La transhumance opère en nous,
 A l'abri, on rentre chez soi,
 Tous s'en retournent dans leur trou.
 Et Pierrot se languit de toi.
         
         Pourtant mon Amour est passée
 Dans la nuit pluvieuse pour me voir.
 Le carreau portait en buée
 Deux coeurs accrochés par l'espoir. 
         
         
         P.F.
         
          
         
         ******
         
          
         
         Ah Pierrot, Pierrot, c'est bien dans le
         givre de la vitre
         
         que sont accrochés ces coeurs
         aimants.. 
         
          Ils dureront le temps 
         
         
          que le vent leur soit clément,
         
         
          et finalement iront pleurer sur la
         vitre 
         
          les larmes des amants..
         
         
          
         
         Yves
         
         ***
         
          
         
         Deux coeurs embués sur la
         vitre,
         
          Coulée des larmes de
         Pierrot,
         
          Bouffon du roi, merveilleux
         pitre...
         
          Vent d'été a
         sèché bien tôt
         
          Le givre hivernal du
         carreau
         
          Où s'accrochaient deux coeurs
         printemps, 
         
          Transformés sur la vitre en
         eau,
         
          Emportés par l'automne du temps
         !
         
          
         
         P.F.
         
         *****
  Feuille d'automne    Feuille d'automne dans ma main tu frissonnes
 d'ultime vie en désirs
 Feuille d'automne
 en linceul je te donne
 mon coeur pour y mourir.
         
         Lys
         de mes printemps
 rose de mes 20 ans
 nervures sillonnent
 mes temps.
         
         Palette de mes jours
 flamme de mes toujours
 ton pourpre me donnent
 feux d'amours.
         
         Feuille d'automne
 dans ma main tu t'assèches
 d'ultime vie en chagrins
 feuille d'automne
 en tombeau je te donne
 le livre de mes demains.
         
         Bois de mes aubants
 voile de mes vents
 nervures sillonnent
 mes ans.
         
         Sable de mes espoirs
 plage de mes avoirs
 ton grain
 effrite mon destin.
         
         Feuille d'automne
 dans ma main tu frissonnes
 d'ultime vie en soupirs
 Feuille d'automne,
 mausolée je te donne
 l'Âme de mes avenirs.
         
         Feuille d'automne...
 dans ma main frissonne...
 va ! je serai ton souvenir.
  Éloix
         
          
         
         Le
         mois de novembre
         
         se
         fait complice des morts
         
         et
         rôde le spectre de l’hiver dehors... **
         
         Aujourd’hui se noie la
         Lumière
         
         En
         eaux d’espérances et de prières.
         
         
         Oui, mais reste encore,
         
         
         Oui, mais reste encore,
         
         
         Eloix
 Extraits de "J.P." et de
         "RESTE ENCORE"
 http://eloix.tripod.ca
         
         ********* 
         
         
         Beaux ces poèmes saisonniers de
         Pierre et d'Eloix...
         
         Pourquoi l'automne est-il donc si propice
         à la nostalgie?
         
         Si ce n'était la neige
         déjà sous mes pieds, avec les oiseaux qui
         chantent continuellement dans leure vollière chez
         moi, je ne me serais même pas rendue compte que le
         temps a changé!!!!
         
         Merci tous les deux, ça me "tune"
         avec les saisons!!!!
         
         Tine-Tunée
  ****
         
          
         
         "on ne dit jamais adieu
         
         
         on dit au revoir...  c'est plus juste plus vrai. 
         
         
         et plus sain..." Yves 
 "je sais la vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie"
 Le coeur a ses raisons que la raison n'a pas. 
         
         
         Michèle 
         
         
         ****
         
         Adieu - Au-revoir - A plus
         tard!
         
          
         
         A cesser de vivre sa route,
         
         
         On s'endort sur le
         bas-côté,
         
         La toile devient une
         croûte,
         
         Paysage, portrait
         craquelé.
         
          
         
         Pourquoi penser devenir vieux ?
         
         
         Un coeur amoureux n'a pas
         d'âge,
         
         Laissons de côté les
         adieux,
         
         La vie est un vagabondage !
         
         
          
         
         Plus juste, plus sain est
         l'Au-revoir...
         
         Pierrot aime dire: "A plus tard",
         
         
         Car on ne sait vraiment jamais,
         
         
         La providence ou le hasard
         
         
         Se rencontrent parfois sur les
         quais!
         
          
         
         Un vieil arbre peut vivre
         longtemps
         
         S'il cache une petite
         espérance
         
         Au coeur d'un éternel
         printemps,
         
         Un embryon de transcendance !
         
         
          
         
         Pierre (automne 2002)
 Merci à Yves pour
         l'inspiration
  ***
         
         L'automne trace son lit, libère les
         élans, 
         
         Forge ses diamants, il est un peintre
         
         
         Qui
         use toutes les couleur de sa palette 
         
         
         Sans penser aux résultats, l'abstrait
         en fête ...
         
         Pascal
         
         Extrait de " Pensées
         d'automne"
         
          
         
         Lire en ANNEXE   " CET
         AUTRE PAYS" de Yves Drolet |